Déconfinement : reprise effective des chantiers SIEEEN

Les études et demandes d’autorisation de travaux ont pu être faites. Cela a permis aux entreprises de pouvoir reprendre rapidement les chantiers.
Dès le 4 mai, le service Électricité a repris son activité en concertation avec les entreprises prestataires. Après validation du protocole sanitaire sur les chantiers, de nouvelles attestations de reprises ont été signées. Malgré le déconfinement confirmé début juin, le Syndicat et les entreprises sont confrontés aux problèmes de fournitures de matériels (câbles, coffrets, composants électroniques pour l’éclairage public). Le SIEEEN a priorisé les projets inscrits dans son programme de travaux 2020. Certains engagements pris avec Enedis imposent, en effet, que les 20 réseaux vétustes et les 3 dossiers Intempéries importants (500 000 €) soient traités avant la fin de l’année. D’autres chantiers tels que les petites extensions de réseaux seront intercalés entre les opérations prioritaires pour permettre aux particuliers d’être raccordés au réseau d’électricité. Les renforcements seront traités selon leur urgence afin de pallier les aléas hivernaux. Outre le mois de mai plutôt chaotique, le Syndicat a dû composer également avec d’autres imprévus qui génèrent du retard : Enedis, a repris son activité à 50 % seulement et ne sera pleinement opérationnel qu’à partir de début juillet. Certaines interventions sur le réseau de distribution publique d’électricité nécessitent pourtant la présence physique du concessionnaire.

Après deux mois de confinement, le chantier des ombrières photovoltaïques de 3 parkings du circuit de Nevers Magny-Cours a repris. L’équipe initiale de 40 ouvriers a été divisée par deux pour respecter le protocole sanitaire strict en cours depuis le 11 mai. Le parking P7 sera terminé pour les « Classic Days », reprogrammés fin août. Les parkings P5 et P9 seront livrés, quant à eux, début septembre. Les tests de l’installation sont prévus pour octobre/novembre.

Les 28 000 m² d’ombrières (5 258 900 € HT) fourniront 5 250 MWh d’électricité, soit la consommation de 1 650 foyers hors chauffage. La vente d’électricité devrait rapporter 480 000 €/an. Un loyer sera versé au circuit de Nevers Magny-Cours. La Région, le Département et la communauté de communes Loire et Allier profiteront également de la fiscalité générée par la centrale. Lors de la visite du chantier, le 8 juin, Alain Lassus, président du Conseil départemental, s’est dit ouvert au développement d’un projet similaire sur l’aérodrome de la Sangsue à Fourchambault.  

Deux marchés importants ont été lancés, par ailleurs, en juin :

• Le renouvellement de la campagne de prestation d’études énergétiques des bâtiments publics. Divisé en 5 lots, ce marché de 4 ans évalué à 500 000 €, inclut des études de faisabilité pour l’intégration des énergies renouvelables (solaire thermique, photovoltaïque, pompe à chaleur géothermique). Les audits énergétiques, calculs thermiques réglementaires, simulations thermiques dynamiques vont permettre de proposer aux collectivités une boîte à outils complète pour les aider à mieux appréhender l’amélioration énergétique et thermique de leur patrimoine.
• La consultation pour le groupement d’isolation des combles (Cocon 58). Ce marché de 4 ans est divisé en 4 lots géographiques afin de permettre aux petites entreprises d’accéder à ce marché. Au total 4 000 m² de combles seront isolés. Si la massification garantit la réduction des coûts pour chaque collectivité, l’ambition du SIEEEN est d’accélérer la transition énergétique sur le territoire nivernais. D’autres collectivités pourront rejoindre le groupement, par la suite.

Durant le confinement, le service Patrimoine et Énergies a pu compter sur la mobilisation des bureaux d’études qui ont pu finaliser les plans d’exécution, notamment. Ce qui a permis de relancer immédiatement, début mai, les opérations sur les 12 chantiers qui étaient à l’arrêt. Seul le dossier de la centrale micro hydraulique des Forges Royales de Guérigny a subi les incidences du confinement. Le SIEEEN n’obtiendra l’arrêté d’autorisation que fin octobre, avec un retard de 3 mois...