article content:
2ème Vice-Présidente du SIEEEN, Monique BERNARD revient sur sa participation au Congrès FNCCR de Rennes en septembre dernier
Congrès rennes FNCCR

Interview de Madame Monique BERNARD

bandeau fnccr

C’est le premier congrès de la FNCCR auquel vous participez en tant que représentante du SIEEEN. Que retenez-vous de ces journées ?

J’ai apprécié les échanges et les rencontres, la richesse des informations sur différents sujets. Il est toujours intéressant de se confronter à d’autres expériences, d’autres visions du monde. Chaque département a une approche qui lui est propre. Nous avons eu un exemple pour la Corrèze où il y a eu, à titre exceptionnel, une expérimentation intéressante lors d’aléas climatiques : l’électricité produite par les centrales photovoltaïques, installées sur les bâtiments, est réinjectée sur les réseaux de distribution publique d’électricité pour éviter ou limiter les temps de coupures. Les ateliers et tables rondes auxquels j’ai participé m’ont permis d’élargir, justement, ma vision sur les actions que le SIEEEN initie. La Nièvre dispose d’un syndicat puissant, reconnu et exemplaire. Il est perçu comme une structure d’importance par d’autres syndicats.

Cette expérience change-t-elle votre regard sur les actions du SIEEEN en Nièvre ?

Non, je ne pense pas. Je souhaiterai que les élus de la Nièvre aient plus de connaissances sur le fonctionnement et les actions du Syndicat. Il me semble important et nécessaire d’informer sur le fait que le Syndicat est une fédération de syndicats d’électricité dont les compétences et missions ont évolué avec le temps. Il fonctionne comme une coopérative et les élus des collectivités élisent leurs représentants et cotisent pour bénéficier d’un service public solidaire. Les collectivités ont donc un pouvoir d’action au sein du SIEEEN… Il y a une déperdition d’information et la communication doit nous permettre de mieux faire comprendre à quoi sert l’adhésion au Syndicat. Le dialogue doit être renforcé pour qu’il y ait une vision plus constructive du service public solidaire que défend le SIEEEN.

Le SIEEEN, par le biais de sa présidence, agit également sur le plan national. Quelle est votre appréciation sur cet engagement et ses répercussions pour la Nièvre ?

Nous avons la chance d’avoir un président investi, qui connaît très bien ses dossiers. Il défend, notamment, l’intérêt des territoires ruraux. Il faut être actif et réactif, en effet, quand vous avez en face de vous des interlocuteurs comme EDF et Enedis. Le SIEEEN agit pour que la Nièvre et les autres départements ruraux puissent conserver les bénéfices des investissements faits sur les réseaux et garantir la qualité de la distribution de l’électricité, par exemple. Il suffit de voir les actions initiées depuis des années pour résorber les départs mal alimentés et réduire les temps de coupure de l’électricité en Nièvre. Le Syndicat impose, ainsi, à son concessionnaire de respecter le cahier des charges de la concession et de tenir ses engagements. Au-delà de faire connaître la Nièvre, l’action du SIEEEN sur le plan national participe à la préservation de la qualité de vie en milieu rural et même ailleurs.